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CE QUI M' AIDE

 

La méditation : un peu pour avancer suite à tous ces deuils. Le lâcher prise, la gestion de l’enfant intérieur qui est bloqué par des choses qui se sont passées petites ...

 

La kinésiologie (discipline non scientifique qui étudie les mouvements et postures du corps humain et non-humain d'un point de vue biomécanique, articulaire et musculaire. On parle aussi de physiologie du mouvement) : m’a beaucoup aidé à gérer mon deuil pour la 1ère FC, j’en ai eu besoin à différents stades de mon deuil. Elle m’a aidé à avancer.

 

L’hypnose : j’avais la tête pleine, je n’arrivais tellement pas à gérer mon deuil que je ne gérais plus rien. Je faisais des post it constamment car j’oubliais tout, enfin c’est l’impression que j’en avais. Je ne dormais plus correctement, j’étais épuisée. Après 1 séance, le problème n’en était plus un, j’allais mieux.

 

Le Reiki (méthode de soins non conventionnelle d'origine japonaise, fondée sur des soins dits « énergétiques » par imposition des mains.) : un besoin pour ma 3ème grossesse. J’avais besoin de partir sereine sur cette 3ème grossesse. Avoir la tête libérée, être moins anxieuse pour profiter au maximum de ces prochains moins. Que mon corps soit en harmonie avec ma tête.

 

La chiropractie (pratique manuelle thérapeutique non conventionnelle qui vise à la prévention, au diagnostic, au traitement des troubles de l’appareil locomoteur et de leurs effets néfastes sur la santé) : des rdv avant de commencer la procédure pour que mes hormones soient prêtes pour le traitement, la ponction et le transfert.

Parents plume

Groupe de parole sur Niort pour ouvrir la paroles aux parents endeuillés. Qui, en général, se regroupe 1 fois par mois. Composée de parents endeuillés et également de professionnels (puéricultrice, homme sage-femme, sage-femme, ...).

Merci beaucoup pour ces rencontres qui me font beaucoup de bien.

Dire AU REVOIR

Il a été important pour moi de dire au revoir à mes bébés. Pour ma 1ère fausse couche c'est la kinésiologue qui me l'a conseillé. Pour ma 2ème grossesse, c'est allé tellement vite que je l'ai fais auprès également.

Pour ma 3ème grossesse, je lui ai dis au revoir avant de prendre les médicaments et j'ai également proposé à mon conjoint de le faire. Ce qui nous a fait beaucoup de bien à tous les deux. Je me suis excusée de devoir prendre ces médicaments, que je n'avais pas envie mais qu'il le fallait. Ça a été dur d'avaler ces trucs, mais il fallait avancer.

La communication dans le couple

Ce n'est pas évident pour le(la) conjoint(e) de gérer la perte du bébé et également nos blessures. La communication est très importante même si ce n'est pas toujours évident. Je m'en suis aperçue à ma troisième grossesse. Je lui ai expliqué quand j'avais peur, quand j'avais mal quelque part, quand j'avais des doutes et quand j'ai eu ma fausse couche, je lui ai expliqué tout ce que je ressentais et les douleurs au ventre. Le fait d'avoir expulser le bébé était traumatisant et je lui ai expliqué aussi. Ils (elles) comprennent mais c'est nous qui devons lancer la conversation car ils n'en parleront pas de peur de nous faire du mal en ravivant les souvenirs. Pour ma 1ère fausse couche, je m'étais persuadée que notre relation avait changé, j'avais l'impression qu'il m'en voulait. Il n'en était rien loin de là, mais je culpabilisais tellement d'avoir perdue notre bébé que je me suis montée la tête toute seule. Et je lui ai dis, "j'ai l'impression que c'est tendu entre nous" et en fait pas du tout. C'est tout le mal que je ressentais qui me faisait ressentir ça. 

Les peurs et les pleurs

 

Il y a des moments plus difficiles que d’autres, la tristesse de la perte des bébés, la peur de refaire une nouvelle une fausse couche à chaque grossesse, la peur de transmettre des mauvaises ondes, des idées négatives, de ne pas profiter de ce qui va être ma seule vrai grossesse ...

Des pleurs il y en a eu beaucoup et il y en a encore, à des moments où j’étais fatiguée, où les hormones me travaillaient, au moment des annonces des grossesses des amies, quand on met le pied dans la chambre qui était prévue pour bébé, les réflexions à la noix sur « quand est-ce que vous faites au bébé » !!!!!

Il faut pleurer, il faut lâcher. Tout retenir ne fait que retarder les choses car la tête gère TOUT, absolument TOUT !!!

 

Comme l’impression de ne pas avoir le droit de me plaindre, que j’embête les gens, que personne ne comprend... Des amies ont vécu des choses graves, des cancers, un couple d’amis est sur des procédures de PMA depuis plus de 7 ans. Comment je peux me plaindre de ce qui m’arrive.... l’impression d’ennuyer les gens avec mes problèmes de piqûres, d’attente, de déception, alors que tout ce qu’ils ont vécu est bien plus lourd, bien plus dur. Alors je garde pour moi, je pleure quand je suis seule, je craque ...

 

 

Merci !!!

 

Nous n’en n’avons parlé qu’à quelques personnes, nous ne voulions pas déranger nos amis avec ça. En même temps, c’est compliqué de sortir ça entre 2 gorgées à l’apéro… « ah au fait, j’ai fait une fausse couche, on est dévastés mais ça va aller …. » ou comment jeter un froid pendant une soirée …

 

Mais merci à la famille proche et à nos amis, qui sont à notre écoute à chaque moment, un grand merci à mon chéri qui est là constamment pour moi malgré les sursauts d’hormones :-), les engueulades (pas tant que ça heureusement) et les pleurs (beaucoup trop souvent...). ON L'AURA NOTRE PETIT BOUT !!!!

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